Cynips : des châtaigniers replantés, une lueur d'espoir
La bataille contre le cynips n'est pas encore gagnée. Cinq ans
après l'arrivée de cet insecte venu de Chine, le combat pour sauver les
châtaigneraies corses s'attaque désormais à une autre phase : replanter.
Ce sont 450 plants de châtaigniers qui seront remis en terre chaque
année, et ce jusqu'en 2020, a détaillé le groupement régional des
producteurs et transformateurs de châtaignes et marrons de Corse
(GRPTCMC), à l'occasion d'un bilan de la campagne de lutte contre le
cynips, vendredi dernier à Ajaccio.
"On ne va pas faire disparaître le cynips. La production ne sera jamais comme avant. Il faudra vivre avec un équilibre", détaille Carine Franchi, animatrice du GRPTCMC, en marge de la réunion de bilan, où la fondation A Fundazione de la Caisse régionale du Crédit Agricole de la Corse a remis un chèque de 30 000 euros, correspondant au deuxième versement de la dotation de 90 000 euros qui servira en priorité à la replantation des châtaigniers.
L'ampleur des dégâts est clairement importante, tant pour le nombre de zones touchées que la vitesse à laquelle le cynips a progressé depuis son arrivée en 2010. Département le plus affecté, la Haute-Corse totalise 191 communes infestées sur 236 concernées, soit un pourcentage de 80 %. Quant à la Corse-du-Sud, pas moins de 55 communes, sur un total de 124, ont été attaquées par l'insecte, ce qui représente un taux 45 %. Avec une conséquence de taille : une filière entière a été mise à genoux.
Une bonne nouvelle, toutefois, dans ce tableau sombre : en réaction à la découverte de l'insecte qui pond ses larves dans les bourgeons du châtaignier, le plan de lutte contre le cynips commence aujourd'hui à porter ses fruits.
Plus d'informations dans Corse-Matin du 19 juillet
"Le torymus s'acclimate bien à la Corse"
En partenariat avec les chambres d'agriculture de l'île, ces plants issus de la pépinière "territoriale" de Castelluccio ont la particularité d'être des variétés inscrites dans le cahier des charges de l'AOP farine de châtaigne corse. Mais, malgré tous ces efforts, le retour à la normale ne sera malheureusement jamais entier."On ne va pas faire disparaître le cynips. La production ne sera jamais comme avant. Il faudra vivre avec un équilibre", détaille Carine Franchi, animatrice du GRPTCMC, en marge de la réunion de bilan, où la fondation A Fundazione de la Caisse régionale du Crédit Agricole de la Corse a remis un chèque de 30 000 euros, correspondant au deuxième versement de la dotation de 90 000 euros qui servira en priorité à la replantation des châtaigniers.
L'ampleur des dégâts est clairement importante, tant pour le nombre de zones touchées que la vitesse à laquelle le cynips a progressé depuis son arrivée en 2010. Département le plus affecté, la Haute-Corse totalise 191 communes infestées sur 236 concernées, soit un pourcentage de 80 %. Quant à la Corse-du-Sud, pas moins de 55 communes, sur un total de 124, ont été attaquées par l'insecte, ce qui représente un taux 45 %. Avec une conséquence de taille : une filière entière a été mise à genoux.
Une bonne nouvelle, toutefois, dans ce tableau sombre : en réaction à la découverte de l'insecte qui pond ses larves dans les bourgeons du châtaignier, le plan de lutte contre le cynips commence aujourd'hui à porter ses fruits.
Plus d'informations dans Corse-Matin du 19 juillet
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